puisque je n'ai pas encore rencontré une langue aussi perfide que la mienne
voici mon portrait :
blanchi sous le harnais
mal dégauchit , un rien déglingué
déjà ralentit et un peu déplumé
il vocifère à l'envie
sur ses années passées .
penché sur un clavier qu'il manipule à l'exces
il veut faire du bruit
même s'il sait à peine chanter
avec des mots il crève l'abces
celui d'une rencontre par messages interposés
et dans le silence au plus profonds de la nuit
c'est la musiques des sphères qu'il vous faut écouter
celle où nos rêves , silhouettes idéalisées
se voit dans un jeux enfin réalisées